jeudi, décembre 14, 2006

Quand le marketing atteind des sommets!!!

En matière de pub à New York, il y en a qui ne plaisante pas. Charmin, la célèbre marque de papier toilette américaine, ou plutôt la marque qui fait tout pour être célèbre, fait partie de ceux là. Ils ont eu la bonne idée depuis le début du mois de décembre de solutionner le problème des toilettes publiques à New York en offrant 30 jours de toilettes gratuits sur Times Square. Mais attention, ils ne se sont pas contenté de mettre en place de simples cabines de chantiers, mais se sont tout simplement installé juste à côté du Virgin Mega Store…je ne préfère pas imaginer le prix de la location et de l’opération…

Bien sur, je ne pouvais pas m’empêcher d’aller tester la chose. Une fois rentré, des escalators, j’avoue que ce n’est déjà pas très souvent que l’on prend des escalators dans des toilettes publiques. Une fois en haut, une queue de 40 personnes… bon me dis, mais une fois que je me suis rendu compte du nombre de cabines disponibles, pas de soucis à ce faire, 20 toilettes, 40 personnes, la queue ne va pas être trop longue… C’était sans prendre en compte le fait que entre chaque personne qui va au toilette, il y a une personne de la dizaine d’employés à proximité qui vient nettoyer les toilettes.. Et oui, une utilisation, un nettoyage… le grand luxe. Mais rien de mieux qu’une petite vidéo pour se rendre compte du délire.

Bien sûr, sous ces traits de bonnes actions, l’opération est purement marketing. Du moment où l’on rentre jusqu’à la fin de la queue, l’hymne Charmin nous matraque en boucle les oreilles, avec un clip karaoké qui nous enseigne la chorégraphie, alors que des jeunes filles déguisés en pom pom girls la dansent en boucle sur un podium au fond de la salle. Et une fois dans les toilettes, l’opération n’est pas terminé, c’est l’heure du teste, est ce que le papier toilette Charmin, de part son épaisseur et sa tendresse, est vraiment l’équivalent de 4 rouleaux de papiers toilettes classiques comme le montre le slogan ? Et bien je ne peux même pas vous le dire car ce n’était que pour la petite commission que je me suis arrêté par là….

mercredi, décembre 13, 2006

My House, and the Wasps Box…


J’ai déjà expliqué que j’avais déménagé du quartier Dominicain du Nord West de Manhattan, mais je n’ai pas encore fait faire le tour de l’intérieur de la propriété. Voilà donc une petite photo de ma chambre, qui me sert aussi de bureau, car je n’ai pas d’officine à Manhattan. Avant de montrer ce qu’on peut s’offrir pour 525 dollars au New Jersey, il faut présenter la grande originalité de ma collocation : Nous sommes envahi par les guêpes, ou wasps en anglais. Dès mon arrivée dans la colloc en septembre, ma colloc m’a montré où se trouvait la bombe tue-guêpe et avec quelle dextérité elle tranchait les envahisseurs en deux avec l’énorme couteau de cuisine. Le truc, c’est qu’il y a un nid juste à côté de la fenêtre de la cuisine, et attirées par la chaleur et la lumière, la guêpe s’engouffre par des micro fissures dans le mur.


Du coup je me suis rapidement habitué au levé de chasser une petite dizaines de guêpes dans la cuisine en traversant pour aller prendre ma douche. C’était marrant quinze jours, mais on a finalement fait appel au proprio. Ici, on ne peut pas appeler les pompiers pour virer un nid de guêpe, il faut faire appel à un exterminator, et ce dernier demande $200 par nid. La proprio nous a fait venir un pseudo exterminator qui a bombé la fenêtre avec un spray « révolutionnaire » pour 50 dollars, pendant deux semaines nous étions tranquilles et puis l’invasion a repris. J’ai découvert récemment que ma colloc ne m’était pas les guêpes à la poubelle une fois tuées comme moi, mais les entassaient dans une boîte, que vous voyez en photo si contre… Sa théorie ? On pourrait se faire piquer accidentellement en remuant les ordures dans la poubelle.. un peu maniaque l’Allemande… Enfin cette petite collection m’amuse et je me suis mis a entasser aussi, dans notre « Wasps Box ».

Et maintenant c’est l’hiver, nous sommes descendus à –10 degrés celcius et pourtant chaque matin le rituel continu. Je dois faire attention quand je marche pieds nus, je bombe sec les sales bestioles… Je pensais que l’hiver aller les tuer, certes je les ai connus plus molles mais la guerre ne semble pas fini. Et on ne sait toujours pas si ces bestioles piquent vraiment, pas une picure en 3 mois !
Enfin l’autre but de ce post était de vous montrer mon appartement, voilà donc en direct live, la visite de la colloc américaine.

lundi, décembre 11, 2006

Mon Premier Camion… Et Mes Nouvelles Armes…


Pour qu’un produit se vende à New York, dans cette jungle que forme la concurrence, il faut que la bière se fasse remarquée. Et cette fin d’année 2006 marque pour moi l’arrivée de nouvelles armes promotionnelles. On commence par ce qui est un peu mon « cadeau de noël » en avance, un beau camion aux couleurs de ma Holy Grail, Monthy Python, commandé par mon distributeur. Pour la modique somme de 2500 dollars (le prix du recouvrement, pas du camion), le camion de livraison porte désormais la bière des chevaliers sur son flan, et se promène ainsi dans le middle town de Manhattan au gré des livraisons. Pas d’inquiétude pour ceux qui connaissent mes talents de conducteurs, ce n’est pas moi qui me charge des livraisons.
Et pour allez de paire avec ce coup promotionnel, je peux dire qu’en quelque sorte, j’ai enfin trouvé le Saint Graal. A vrai dire, il est made in China et je ne suis pas le seul a avoir mis la main dessus puisqu’on vient d’en recevoir 10000 pièces au bureau, mais c’est ma nouvelle arme fatale en céramique pour conquérir le patron de bar qui n’aurait pas déjà été séduit par cette magnifique poignée de tireuse que vous pouvez voir également sur la photo. J’ai donc désormais à ma disposition la première pinte en céramique, en forme de calice, disponible sur le marché !

And last but not the least, le patron de supermarché n’a plus d’excuse pour me dire qu’il n’a pas la place dans son supermarché pour ventre mes bières. Je lui ramène alors la cabine téléphonique, the british phone booth, une réplique taille réelle des cabines téléphoniques anglaises, sauf que elle est remplie d’étagère pour mettre en avant de la plus belle manière qui soit ma collection de bière anglaise. Succès garantie auprès des caisses comme vous pouvez l’observer dans ce supermarché de Brooklyn, boire ou téléphoner il faut choisir !

vendredi, décembre 08, 2006

It's Beginning To Look Like Christmas



C’est vrai, il y a pas deux posts je parlais du Sapin de Noël du Rockefeller Center, et là je remets déjà une couche sur Noël, mais c’est pas vrai j’ai vraiment rien à raconter ! La vérité c’est que Noël est tellement partout depuis une semaine, c’est à dire depuis que la Dinde de Thanksgving s’est fait tranché la gorge et que tout le monde s’est régalé, que j’étais obligé de remettre deux trois photos pour vous montrer ces décorations de toutes beautés un peux partout dans la ville. Ici c’est le radio city music hall, le théâtre du Rockefeller Center, où est d’ailleurs passé l’ami Charles Aznavour y’a pas si longtemps que çà. Admirer cette contre plongée avec ce sapin surplombé par le building, lui même surplombé par la pleine lune…

Le New Yorkais doit bien sûr décorer ça maison pour Noël, et s’acheter un sapin. On trouve ces marchands de sapins assez facilement, ils sont un peut partout dans Manhattan, dans leurs mini-forêts sur le trottoir. Je suis assez surpris par la taille moyenne de ses sapins, quand on voit la place qu’il y a dans les appartements New Yorkais, j’aurai imaginer des modèles un peu plus rikiki. Enfin c’est noël après tout, alors ne comptons pas ! Je n’ai sans transition jamais entendu autant de chansons de noël à la journée à la radio qu’ici. C’est dingue, les stations semblent d’un coup banir de leurs programmations toutes les chansons qui ne contiennent pas le mot Christmas.

Mais un beau sapin ne saurait rien sans de belles boules. Et je pense sans me vanter que j’ai trouvé les plus grosses boules de New York sur cette photo. Les messieurs qui les portaient, sans doute une grande bandes de pères Noël, les ont trouvés tellement lourdes qu’ils les ont fait tombées dans cette fontaine. Un peu de poésie dans cette période des fêtes, il n’y a rien de mieux n’est-ce pas ?

Travail à travers le New Jersey…

Comme l’explique la vidéo ci-dessus, me voilà donc parti pour la journée au New Jersey. Car si les premiers mois mes tâches se concentraient essentiellement sur le marché de New York City, j’ai maintenant étendu mes services à notre distributeur qui couvre tout l’Est du New Jersey (la partie voisine de New York) ainsi que notre distributeur de Long Island.

Une journée de travail avec le commercial ne peux pas commencer sans un bon café. Et l’américain sait apprécier un bon café.. ou pas. Ce matin c’est donc chez Macdo qu’on a pris notre café, et en matière de café on ne blague pas ici. Le Small doit être grand comme 4 expresso, et le Tall doit faire la taille d’un grand coca. J’ai pris un medium, mon cœur a battu la chamade toute la matinée. Mon attention dans ce macdo a été tournée vers le coin jeux, admirer cette table de Air Hockey aux couleurs de Ronald…. Et je n’ai pas pu prendre de photo pour ne pas passer pour un homme bizarre devant la maman des enfants qui jouaient dessus, mais il y avait aussi dans ce coin jeux toutes les dernières consoles de jeux en libre service, de quoi vraiment donner le sentiment que chez Macdo, c’est comme à la maison…

La journée continue, il me conduit à droite à gauche dans la Campagne du New Jersey, ce n’est pas vraiment paumé mais ça fait tellement drôle de sortir de Manhattan que même les grands villages paraissent des trous perdus…. Mon commercial doit s’arrêter à la banque, l’occasion pour moi de vous faire découvrir le dernier joujou qui vient est sortis il y a quelques mois aux USA, la satellite radio !!! La vidéo s'arrête un peu tôt, mais le commercial revenait vers la voiture et je voulais rester pro, il aurait pu trouver ca bizarre de voir un représentant avec son appareil filmer l'intérieur de sa voiture


Et dans le monde de la bière, cela marche comme ça : Le commercial du distributeur conduit à droite à gauche le représentant de certaines marques de son catalogue (Ma Pomme), et en échange de ses bons et loyaux service ce même représentant (toujours moi) l’invite à déjeuner. Il nous emmène dans un restaurant portugais, et me conseille le plat de petits morceaux de ports sur le barbecue accompagnés de riz et pommes frites. Là, deux options sur le menu, half meal et whole meal… Il me demande si j’ai faim, je me vois mal rassasié avec un half meal et lui montre donc que j’en ai dans la panse en prenant la formule whole. Et là une assiette géante de viande m’arrive à ma droite, et la même portion de riz à ma gauche. Je m’attaque tant bien que mal à la chose et ne perds pas espoir, mais rien n’y fait je n’arrive pas à bout, il en reste un bon tiers. Et j’ai un peu honte de l’annoncer sur ce blog mais il le faut, c’est ainsi qu’après six mois et demis en Amérique et bons nombres de restaurants à mon actif, j’ai pour la première fois pas fini mon assiette et suis repartis avec un Doggy Bag qui est encore dans mon frigo pour le repas de demain… Ca valait bien une petite photo !

dimanche, décembre 03, 2006

Rockefeller Center Christmas Tree



C’est la tradition, chaque année à New York, dès que Thanksgving est passé, c’est le grand moment: L’illumination du sapin de Noël du Rockefeller Center. Ce sapin n’est pas choisi au hasard. Une équipe a survolé l’Etat de New York à basse altitude pour repérer l’arbre parfait qui servira cette année. C’est finalement ce dernier su la photo qui a été choisi, cela fait 80 ans que cette petite famille regarder pousser cet arbre. Ils ont même modifier la direction de leurs allée principale pour l’arbre.

Une fois abattu, il faut ramener l’arbre jusqu’au cœur de Manhattan. Malheureusement je n’ai pas pris la photo de ce chargement exceptionnel, mais ça vaut le détour de voir ce 33 tonnes dans les rues de la ville, ainsi chargé. Il a fallut ensuite trois bonnes semaines à la ville pour orner le sapin comme il se doit. Au sommet de ce dernier, une énorme étoile en cristal de 250 kg, taillée par la renommée maison, et pas moins de 8 km de guirlande orne son branchage.
J’ai essayé d’assister à la cérémonie d’illumination mercredi, mais le quartier était complètement saturé. Dommage car Sting, Christina Aguilera et Lionel Richie étaient au rendez-vous pour pousser la chanson. Du coup nous y somme retourner samedi soir, et même sans cérémonie, nous n’étions pas les seuls au rendez-vous. Laissez-vous donc plonger dans le Rockefeller Plaza….