lundi, février 26, 2007

MAINE: SNOWMOBILE WORLD.


Après trois jours de réunions à Boston, le programme du reste de la semaine de séminaire Eurobrew était de partir dans le Maine, une région tout au nord west des USA, à quelques km de la frontière canadienne, pour une grande virée en Motoneige toute la journée. Après 5h de voiture, enfin arrivé à bon port. Voilà l’entrée du bar du complexe où nous avons résidez pendant ces deux jours, cela annonce la couleur : Ici, la motoneige ce n’est pas un sport mais un mode de vie.



Devant le bar, c’est une bonne dizaine de motoneiges qui sont garrées. Il est 22h, un groupe de mecs sors du bar… Habillés en combinaisons de skis, avec des bottes spéciales neiges, ils sont monté au bar en motoneige pour boire quelques bières, et repartent chez eux pleins phares en suivant une partie des 2000 km de pistes de motoneige que compte le Maine. A peine avions croisé leurs regards qu’ils commencent à nous aborder : (traduction) « Qu’est ce que vous avez à nous regarder comme ça, venez dehors on va s’expliquer »… Il fallait mieux les ignorer, un vrai comportement de vieux biker, mais sur neige….


C’est donc tôt le matin sous une température de 3 degrés Fahrenheit ou –16°C que nous partons pour cette virée à 15 motoneiges… Drôle de sensation en regardant la vidéo explicative qui vous dit, « this video can save your life » puis quand on signe le contrat de responsabilité personnelle, qui stipule qu’aucune poursuite ne suivra un éventuel accident amenant blessures ou même mort du rider…. Et aucun permis n’est demandé pour conduire ce gros bébé sur neige de 380 cm cube et sa vitesse de pointe de 80km/heures. Cette balade se déroule malgré tout ça sans aucune embûche pour moi, 110 miles soit 150 km enfilées en une journée, des paysages superbes, une traversée de lac gelée plein gaz (enfin à mon rythme en fait, moi et la vitesse…), des pistes dans les sapins vraiment pas larges…

De grands moments, et une chute notable à noter de la part du commercial texan qui en prenant une bosse de travers est rentré dans un sapin, ne s’est pas fait grand mal car il n’était pas plein gaz mais en a quand même eu pour 200 dollars de carrosseries. De très grosses courbatures pendant les trois jours qui suivirent cette balade, mais cela valait le coup. La preuve en image…

A WEEK OF SALES MEETING….


Lundi 19 février, c’était pour beaucoup un jour férié, à l’origine en l’honneur de Washington and Lincoln, et finalement pour tous les présidents qui ont suivi. Mais chez Eurobrew, c’était le premier jour de l’annual Sales Meeting Week. Une première partie de semaine dans notre head office à Boston, pour une rétrospective de l’année 2006 et les perspectives pour l’année à venir. L’occasion de rencontrer nos brasseurs fournisseurs venus d’Angleterre et du Brésil pour l’occasion, ainsi que les 6 autres membres de la force de vente répartis dans 6 coins des Etats Unis, tous de sacrés numéros... Sur la gauche, mon Siège.


Pour des raisons professionnelles, je ne peux rien dévoiler de ce qui a été dit dans cette réunion, mais permettez moi tout de même de vous montrer à quoi ressemble le hall principal de mes bureaux. Et oui, c’est bien un énorme bar qui trône dans ce hall, avec les tireuses, les frigos, et toutes les bières qui vont avec. Aucun fût n’est branché aux tireuses, pour maintenir une certaine productivité dans la boîte, mais il est toujours bon de s’accouder au bar après la journée de réunion pour en décapsuler une petite.

Et quoi de plus jouissif que d’aller à la pause déjeuner tous s’asseoir chez un de nos comptes clients, et commander la tournée de pressions de Hobgoblin et Holy Grail, importée par nos soins ? Après une bonne vrai pinte, l’après midi de réunion est des plus joviales…

Pour finir sur cette première partie de séminaire à Boston, voilà le kitch du kitch, dans un steack house de la banlieue de Boston où nous sommes allé dîner…. Une énorme tête de bison à priori tout ce qu’il y a de plus classique, accrochée au mur et surplombant la clientèle. Quand tout un coup en plein milieu du repas, elle se met à bouger et là, surprise….


dimanche, février 18, 2007

The Harlem Globetrotters

La musique originale...
Ce n’est pas la première fois que je vais au Madison Square Garden, l’ami Tony Parker se souvient encore de ma dernière visite là-bas. Mais cette fois-ci c’était place au show, au grand spectacle, quoi que toujours du basketball. Quand les Harlem Globetrotters venaient à Paris une fois par an dans ma jeunesse, je me disais toujours un jour je les verrai… et bien voilà, ca c’est fait aussi. Les video cameras étaient interdites , donc rien que pour ça je vais ne faire un post qu’avec des vidéos…. En toute illégalité.

Un peu d’histoire, merci wikipedia…Les Globetrotters débutent dans la Negro American Legion League sous le nom de "Giles Post". En 1927, ils deviennent professionnels sous le nom de "Savoy Big Five". La même année Abe Saperstein acquiert le club qu'il rebaptise les "Harlem Globetrotters", nom basé sur deux erreurs puisque l'équipe n'est jamais sortie des frontières du pays et vient en fait de Chicago dans l'Illinois. L'équipe est entièrement composée de joueurs noirs, non acceptés dans les ligues majeures du pays.


Au début donc une équipe de black américains, qui se sont imposés dans la league et ont démocratisé le basket américain partout dans le monde. Aujourd’hui c’est toujours une équipe constitué d’afro américain, mais ils jouent plus pour le show que pour la compétition. Ca reste quand même un sacré spectacle, comme le montre ces petites vidéos, avec dans l’ordre, l’échauffement, le show entre deux temps morts, et à la mi-temps le show avec le petit bonhomme gonflable.

Et le meilleur pour finir, le plus grand YMCA auquel j’ai assisté. 20000 personnes en rythme, les villages people doivent être content. Je vous laisse admirer la beauté de l’américaine.

jeudi, février 15, 2007

Valentine’s Day Under The Snow


Et c’est finalement la nuit qui a précédé la St Valentin que la première tempête de neige de l’année a finalement décider de frapper New York City, C’est très inhabituel ici que d’avoir attendu la mi Février pour les premières neiges, mais je ne m’en porte pas plus mal. Dans les journaux, à la télé, la panique se ressentait avec des titres du style : « Puis-je annuler ma réservation dans ce grand restaurant pour cause de mauvais temps ? » « Que faire de ses places de théâtres inutilisables ce soir, à cause du mauvais temps ? »
C’est donc la galère dans les rues New Yorkaise après la neige, car au lieu d’avoir une belle petite couche blanche, les voitures et les piétons en abondance font des rues une gigantesque soupière, de la bouillasse marron comme le montrent ces photos prises en plein centre de Manhattan, à 14ème street et 6ème avenue. Enfin cela n’empêche pas les gens de rouler et la vie de continuer son court, moi j’aurai préféré rester à la maison.
Mais neige ou pas, il fallait aller jusqu’à Brooklyn ce mercredi. J’aime bien les gens qui déneige les trottoirs avec de grosses machines semblables à des tondeuses qui recrachent la neige dans le caniveau. Mais le soucis c’est que pour monter dans le bus, on se retrouve dans 50 centimètres de poudreuses « artificielle » dans ce même caniveau. Et ces mêmes bus tournent au ralentis dans ces conditions, et une fois la nuit tombé, dans le blizzard qui souffle à jusqu’à –20 degré, c’est beaucoup moins drôle d’un coup. Alors il faut sortir l’artillerie lourde, et se prendre pour David Croquet avec un beau chapeau.

mardi, février 13, 2007

Sur les toits de l’Upper West Side


Tous mes copains n’habitent pas Jersey City, et celui là se retrouve sous les toits en plein Upper West Side de Manhattan, le quartier résidentiel de l’ouest de Central Park. C’est l’occasion de sortir de sa chambre et de grimper par l’échelle de service sur le toit de son immeuble à l’équivalent du septième étage. Et là, la vue est imprenable. Et on se trouve face à des vues assez inattendues… à commencer par ces charmants petits balcons jardinets perchés là comme si de rien n’était en plein centre de New York, pour l’apéro parfait.


Attention, ce building qui semble vu de loin un building parmi tant d’autres à Manhattan, mais on peut voir une sorte de terrasse en hauteur autour de ce building, c’est en fait une piste de course à pied qui fait le tour du building, une piste de 400 mètres tout ce qu’il y a de plus officielle, mais perchée à 40 mètres de hauts… ils sont fous ces ricains.


And last but not the least, un savant mélange de mégalomanie, kitch, fric et folie : Le propriétaire de cette demeure, qui s’est ainsi construit sa petite maison sur le toit du building. Et au lieu de se faire une maison ordinaire, il a choisi de copier la maison blanche américaine. Qui a dit qu’on ne pouvait pas avoir une maison à Manhattan ?? Pour finir, une petite vue à 360 degrés grâce à la vidéo.



mercredi, février 07, 2007

MEMPHIS, PART 3 : La Maison D’Elvis Presley


A Memphis et dans l’Etat du Tennessee, Elvis Presley est The Legend. C’est à Memphis où sa carrière a décollé qu’il a habité sa dernière maison, au milieu de cette énorme propriété nommée « Graceland ». Nous ne pouvions repartir de Memphis sans avoir vu cela de plus prêt, et le tour complet aurait été le bienvenu mais le prix nous a laissé de marbre, $40 dollars, et l’option tour vu de loin à donc été choisi. Voici donc la maison d’Elvis Presley, qui ressemble plus à un grand manoir, avec mon meilleur zoom.


C'est la femme d’Elvis qui a sa mort a créé Elvis Presley Entreprise, et à tournée la maison en Home/Museum. Un business aujourd'hui évalué à 100 millions de dollars. C’est que le spot brasse du monde, pour les 30 ans de la mort d’Elvis en 2002, c’est 40000 personnes qui se sont pointer à la porte du manoir, un record ! Ces visiteurs peuvent laisser une trace sur le mur qui entour la propriété, et c’est ainsi des milliers de témoignages que l’on peut examiner…

Dans le parc, de l’autre côté de Elvis Presley Boulevard, se trouve les deux avions privés qui appartenaient à Elvis. Il y en a qui garent leurs voitures sur le parking, lui se sont ses avions… Autour de l’image d’Elvis se gèrent un business de produits dérivés impressionnant, Sur cette photo c’est la vitrine du magasin de souvenirs à côté de la maison. Tous les objets les plus loufoques et kitch peuvent être achetés dans cette échoppe, du décapsuleur qui chante « love me tender » quand la capsule saute à la chemise de nuit avec la tête d’Elvis imprimé dessus, de quoi exciter le fan le plus exigeant !

mardi, février 06, 2007

MEMPHIS, PART 2 : BEALE STREET


Au début des années 1900, Beale Street, cette rue de Memphis, attira l’attention du premier millionnaire noire du sud des USA, qui décida d’en faire le centre culturel et musical de la ville. C’est alors l’éclosion de clubs, bars, restaurants et magasins et c’est dans ces même clubs que les plus grands vont venir se produire : Louis Armstrong, B.B. King, et tous les autres qui lancèrent l’aire du Memphis Blues. C’est aussi à Memphis que Johnny Cash et Elvis Presley ont débuté et ont lancé leurs carrière.
Aujourd’hui, dans cette Beale Street, chaque soir
ce sont des centaines de personnes qui vont de bars en bars. Le principe est amusant : Des barrières aux extrémités de cette rue piétonne, que seules peuvent traverser les gens de plus de 21 ans, âge limite pour boire de l’alcool aux Etats Unis. Moi je ne suis aller à Beale Street qu’en pleine journée, du coup pas vraiment de foule, mais l’occasion de déguster les célèbres BARBECUE PORC RIBS, à Memphis le bœuf est banni. Je vous avoue que l’assiette n’a pas été facile a terminer !


Assez étonnant, dans la cours de ce bar restaurant en pleine air, deux chèvres dans un enclos, et une sorte d’escalier en colimaçon qui mène à une tourelle, adaptée pour les biquettes. Je demande donc à mon ami local à quoi bon des chèvres dans un enclos ? En fait chaque soir où le bar est ouvert, l’animation est d’ouvrir deux bières en haut de la tourelle, et les chèvres se mettent alors à monter l’escalier sans marche, et boivent les deux bières servies d’une traite, sous les applaudissements de la foule en délire. Ils sont bons ces américains.
Un petit bonus rencontré sur le chemin qui mène au centre ville, le passage d’un train de marchandise, démesurément long. Si l’on tombe au moment de la fermeture du passage à niveau, c’est 10 minutes d’attente garanties….


lundi, février 05, 2007

MEMPHIS : PART ONE, Une Pyramide au bord du Mississipi.


Je rentre tout juste d’un super petit weekend à Memphis, court séjour vendredi samedi dimanche avec l’ami Flo chez des copains à lui. Un sacré dépaysement ) 3 heures d’avion de New York, dans la plus grosse ville du Tennessee, 650000 habitants, 60% d’Afro Americain, 35 % de blancs, voilà des détails digne du Quid. Alors que voir à Memphis ? Tout d’abords, la pyramide Arena, 90 mètres de hauteur, 180 mètre de longueur de base, c’est la troisième plus grosse pyramide du monde. A l’origine une salle de sport de 21000 spectateurs, la ville cherche désormais à la reconvertir en autre chose, une plus grosse salle ayant été construite en centre ville.

Dans le centre de Memphis, on peut visiter le siège des guitares Gibson, ainsi que l’usine de fabrication de cette marque renommée. Memphis est aussi le siège du groupe Fedex, qui est présent un peu partout dans la ville, et qui a d’ailleurs financé la nouvelle salle de basket, qui s’appelle tout simplement le Fedex forum.



Memphis est enfin traversé par le fameux fleuve Mississipi, le troisième plus long fleuve du monde, 6275 km de bout en bout. De nombreux ponts traverse le fleuve autour de la ville, mais un de ces ponts ressort du lot, le Hernando Desoto bridge, pour sa forme unique en M, M pour Memphis, ou pour Mississipi, c’est comme on veut… Pour finir cette visite, séquence émotion au bord du mississipi.