dimanche, janvier 21, 2007

Après-Midi A Nintendo World


Nintendo à New York nous gratifie de la plus belle salle de jeux qui puisse exister, aux pieds du Rockeffeller Center. Et quand il fait très froid et qu’on en a marre de faire les soldes un samedi après midi, quoi de mieux qu’une bonne petite partie au chaud ? A l’intérieur, c’est tout simplement le paradis du jeu vidéo. On peut jouer à tout, toucher à tout, et aussi bien sur acheter tout.

Une architecture futuriste, des lignes sans fautes. Au rez de chaussé, une grande table basse rond où on peut tranquillement s’installer pour jouer à la petite console portable DS de Nintendo. Tous les murs servent d’étalages de jeux, car ils ne sont pas fous chez Nintendo et ils savent bien que le petit achat compulsif après avoir passer un quart d’heure sur un jeu en démo doit être servi sur un plateau.


Puis on monte en haut et là c’est le festival. Dans le fond de la salle, un mini salon où l’on s’assoit dans de grands fauteuils en forme d’œuf pour jouer comme à la maison à leurs toute dernière console… la petit WII. Puis une bonne vingtaine de bornes debout avec là aussi tous les derniers jeux en démonstration et des vendeurs assistants qui veillent aux grains pour vous installer les manettes et lanières et vous expliquer comment contrôler ce petit bijou sans fil. Pour les nostalgiques, un petit musée Nintendo avec l’évolutions de leurs différentes consoles au fil du temps. Et toute une boutique de produits dérivés où l’on peut s’acheter un pyjama Mario ou un beau petit slip Zelda par exemple. Bref, un très beau showroom où l’on peut toujours trouver à s’amuser entre amis, et pourquoi pas se faire un beau cadeau en sortant ? Pour ma part j’ai résisté car le système n’est pas compatible en France… il s’en est fallu de peu.



Disco In The Snow

C’est vendredi soir: Pas de travail demain, et qui dit pas de travail dit grosse sortie en perspective.
Début de soirée au Tequilaso, un restaurant mexicain où le mojito coule à flot, et les danses mexicaines ininterrompues.
Puis direction la boîte la plus européenne et francophone de New York, pour une sortie au Marquee. Pour rentrer en boîte à New York, il faut être sur l’une des lists partenaires de la soirée, sinon c’est plein tarif. Pour nous, aucun problème puisque l’ami flo est le nouveau photographe officiel de la Vero’s list, http://www.veroslist.com/ (ça c’était pour faire un peu de pub), donc on a même le droit à des petites faveurs du bar une fois rentré. L’ambiance est à son maximum, la boîte est bondé. C’est souvent dans cette boîte là que l’on peut apercevoir quelques people comme Paris Hilton, mais ce n’est pas ce soir que je danserai avec elle.Je vous laisse vous plonger dans la soirée avec cette petite vidéo :


4H00 du matin sonne, il va être temps de rentré, et là dehors c’est le tourbillon de flocons, il neige sur New York, le spectacle est des plus agréables. En faisant gaffes aux plaques de verglas et autres bouts de trottoirs enneigés, je parviens à retrouver le chemin du métro, et puis le path, et je refais surface du côté du New Jersey, Grove Street, ma maison. Encore quelques clichés de cette première neige New Yorkaise. C’est très marrant le week-end, mais j’espère que ce ne sera pas comme ça tous les jours de la semaine, parce que j’ai un business à tenir moi.

mercredi, janvier 17, 2007

-5°C à 13H, Plus besoin de mettre les bières au frigo !


Bon jusque là la météo a été plutôt clémente avec moi, le mois de décembre a été des plus doux, pareil pour Novembre, donc pas de gros glaglagla, mais là ça commence vraiment à se gâter. En effet, ce matin à 6H30, au réveil, il faisait un petit –10°C, selon les mesures de la météo New Yorkaise. Météo New Yorkaise qui a la bonté de donner une deuxième température, qui tient compte du vent et de l’humidité, et ainsi appelé « feels like temperature », indique la température telle que le corps la ressent. Et c’est là que ça devient vraiment inquiétant, puisque le 6° Fahrenheit, soit –14°C était affiché toujours au petit matin. Enfin il fallait quand même travailler aujourd’hui, et je me suis donc lancer affronter le froid, et enlevé les gants le temps de prendre quelques photos. La première, un thermomètre sur la 6ème avenue, avec un ptit –5 degré à 13h, feels like –10 of course.

Attention, le degré Fahrenheit est très trompeur. En effet quand le thermomètre affiche 33°F ici, c’est en fait un zéro celsius, et il commence à geler. Ce qui donne aussi des températures assez surprenante en cas de canicule, 110°F qu’il faisait un certain jour d’août, mais je ne bouillait pas encore puisque ca équivaut à 40°C. En attendant New York est affrontable tant qu’on est armé de gants, bonnet et gros manteau acheté sur place comme seul les ricains savent les faire. Dans le froid, la marche entre les comptes est importante car ça permet de maintenir chaud sous le pantalon. On ne râle plus à prendre le métro car au moins dans le métro il fait chaud. Et la pause déjeuner est un petit peu plus longue que d’habitude histoire de se réchauffer un peu autour d’une part de pizza ou d’une petite dizaine de nuggets. Et les bouches d’ égouts fument comme dans les grands films américains…

La fumée sort aussi des buildings, c’est parfois impressionnant, on a limite l’impression qu’il y a un soucis d’incendie sur le toit. Mais ce n’est que les systèmes de clim chauffante qui recrachent de l’air chaud, qui part en fumée dans l’air glacé. Ce qui fait vraiment mal quand il fait froid comme ça, c’est le vent qui a tendance à s’engouffrer à travers les couloirs de grands buildings, et souffle dans les rues et avenues…. c’est le blizzard local. Pour l’instant il n’a neigé que l’espace de 10 minutes, pas le temps de commencer une bataille de boules de neige. Donc à la limite, le package grand froid et vent est supportable. Mais je redoute déjà l’arrivée de la neige à New York, ça promet un autre post, tout blanc.

mardi, janvier 16, 2007

Césure Manutention... or Prison Break ?

Allez on va encore parler boulot dans ce post, j’ai été assigné ces deux derniers jours à une mission assez particulière par ma boîte, particulière mais très simple : Ma branche non alcoolisé a décroché la vente de 7200 paquets de café gourmet à deux grands groupe de la distribution américaine ! Super me dis-je. Sauf qu’ils ne signent le bon de commande que si ces même 7200 paquets de cafés sont préalablement étiquetés du prix auquel ils vont être vendus. Et qui c’est le seul qui habite a proximité de l’entrepôt ? C’est bibi. La mauvaise chose, c’est que j’ai une semaine pour étiqueter tout ça. La bonne, j’ai le droit à un allier…

Je commence par mettre une annonce sur Internet, mais c’est à croire que ça n’intéresse personne de se faire 10 dollars cash de l’heure à étiqueter des paquets de cafés de nos jours. Heureusement mon copain commercial égyptien me trouve un gars qui vient d’arriver sur le territoire, excellent. Seul hic, le monsieur ne parle pas encore anglais, et l’arabe n’est pas encore ma LV2. Un peu à la manière de Robinson Crusoé qui communique avec Vendredi, mais dans le fin fond d’un entrepôt en guise de plage avec la lumière des plafonniers comme soleil, je lui explique la mission : Prendre une caisse, virer le scotch au cutter, extraire chacun des 18 paquets de café par caisse, coller un autocollant sur le flan gauche, remettre dans la boîte, puis refermer la boîte avec le scotch. Ceci 225 fois, puisque c’est 225 caisses chacun qu’il y a à se farcir.

Du coup la conversation ne va pas vraiment bon train pendant ces deux jours de labeurs, l’heure est donc au chronométrage individuel, avec une point à 21 caisses en une heure, soit un sachet de café toutes les 9,7 secondes, qui dit mieux ? Chouette, c’est l’heure de la pause déjeuner ! Sauf que je ne m’était pas rendu compte en arrivant de bonne heure de nuit que l’entrepôt longeait la cour grillagée la Prison du New Jersey. Et 13 h est justement l’heure où les détenus sont en pause. Cela fou assez mal à l’aise d’être là, de l’autre côté du grillage à les voir tourner en rond les uns sur les autres. Cela ne vaut pas certaines cellules dont on a pu voir l’intérieur et les occupant la nuit tombé, à travers les fenêtres allumées qui donnaient sur la cours. Enfin tout cela n’a été que l’affaire de deux jours, demain retour à la vente terrain, pure et dure, on va placer de la caisse à Manhattan.
Pas de vidéo cette fois ci, mais une parenthèse dans le thème, horifié d'entre dans les enceintes de mon petit frère le générique français de Prison Break, permettez moi de vous démontrer pourquoi:
Version Américaine:
Version Française:
No Comment.

mardi, janvier 09, 2007

I AM BACK IN TOWN


Et voila, après de superbes et longues vacances en France, du 21 décembre au 8 janvier, me voilà de retour à New York pour de nouvelles aventures. Les resolutions New Yorkaises 2007 ? Sell More Beers of course, and Enjoy it ! Et ce fameux lundi, jour de mon retour, à peine atterri à JFK airport après une sacrée traversé de l’atlantique que je me vois embarquée dans une soirée des plus délirantes. Une américaine a décidé de fêter ses 21 ans des plus dignement en louant tout simplement les deux bars d’un hotel de luxe sur Times Square. Les invités à la réception ? Ses amis directs et les amis de ses amis qui désirent s’inscrire sur Internet… Les plus de la soirée : Buffet à volonté, sangria et vin à volonté, et une piscine dans le bar…tout ça aux frais de l'anniversairée, ça laisse rêveur, je dis banco, m’inscris, et voilà où on arrive.

Le complexe : Deux bars, un à l’étage, un au sous sol, et au milieu, une grande salle avec piscine… tout ça en indoor bien sur et au cœur de Manhattan, Times Square… Le service est grandiose, des plateaux de toutes sortes sont promenés dans la salle par des serveuses toujours souriante, avec des petits amuses bouches raffinés comme les rouleaux de printemps au beur de cacahuète… Le barman est très actif derrière le bar et nous sert des sangrias avec le sourire. Les petits plats sont donc mis dans les grands, on apprend l’identité de la demoiselle qui reçoit, une certaine Celina, que je n’aurai d’ailleurs même pas réussi à identifier de la soirée. Regarder par vous même la touch de la soirée : Sur chaque table, un petit poisson rouge dans son bocal, entouré de dizaines de petits chocolats délicieux.

Mais le clou de la soirée restera cette piscine, dont le niveau de l’eau coïncide d’ailleurs avec celui du bar du sous sol, ce qui laisse aux accoudés le plaisir d’observer les sirènes (ou les baleines, nous sommes aux USA, il ne faut pas l’oublie), éclabousser la baie vitrée. La soirée bat son plein, beaucoup de gens avaient pensé à prendre leurs maillots de bains ! Je vous laisse vous plonger dans la soirée avec cette petite vidéo du premier étage, ça vaut le détour. En attendant un retour à la vie New Yorkaise inoubliable avec cette soirée déjantée, heureusement que le bar fermait à 1H30, sinon la journée de travail qui a suivi aurait été vraiment compromise.