mardi, janvier 16, 2007

Césure Manutention... or Prison Break ?

Allez on va encore parler boulot dans ce post, j’ai été assigné ces deux derniers jours à une mission assez particulière par ma boîte, particulière mais très simple : Ma branche non alcoolisé a décroché la vente de 7200 paquets de café gourmet à deux grands groupe de la distribution américaine ! Super me dis-je. Sauf qu’ils ne signent le bon de commande que si ces même 7200 paquets de cafés sont préalablement étiquetés du prix auquel ils vont être vendus. Et qui c’est le seul qui habite a proximité de l’entrepôt ? C’est bibi. La mauvaise chose, c’est que j’ai une semaine pour étiqueter tout ça. La bonne, j’ai le droit à un allier…

Je commence par mettre une annonce sur Internet, mais c’est à croire que ça n’intéresse personne de se faire 10 dollars cash de l’heure à étiqueter des paquets de cafés de nos jours. Heureusement mon copain commercial égyptien me trouve un gars qui vient d’arriver sur le territoire, excellent. Seul hic, le monsieur ne parle pas encore anglais, et l’arabe n’est pas encore ma LV2. Un peu à la manière de Robinson Crusoé qui communique avec Vendredi, mais dans le fin fond d’un entrepôt en guise de plage avec la lumière des plafonniers comme soleil, je lui explique la mission : Prendre une caisse, virer le scotch au cutter, extraire chacun des 18 paquets de café par caisse, coller un autocollant sur le flan gauche, remettre dans la boîte, puis refermer la boîte avec le scotch. Ceci 225 fois, puisque c’est 225 caisses chacun qu’il y a à se farcir.

Du coup la conversation ne va pas vraiment bon train pendant ces deux jours de labeurs, l’heure est donc au chronométrage individuel, avec une point à 21 caisses en une heure, soit un sachet de café toutes les 9,7 secondes, qui dit mieux ? Chouette, c’est l’heure de la pause déjeuner ! Sauf que je ne m’était pas rendu compte en arrivant de bonne heure de nuit que l’entrepôt longeait la cour grillagée la Prison du New Jersey. Et 13 h est justement l’heure où les détenus sont en pause. Cela fou assez mal à l’aise d’être là, de l’autre côté du grillage à les voir tourner en rond les uns sur les autres. Cela ne vaut pas certaines cellules dont on a pu voir l’intérieur et les occupant la nuit tombé, à travers les fenêtres allumées qui donnaient sur la cours. Enfin tout cela n’a été que l’affaire de deux jours, demain retour à la vente terrain, pure et dure, on va placer de la caisse à Manhattan.
Pas de vidéo cette fois ci, mais une parenthèse dans le thème, horifié d'entre dans les enceintes de mon petit frère le générique français de Prison Break, permettez moi de vous démontrer pourquoi:
Version Américaine:
Version Française:
No Comment.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Yep, moi je ne connaissais que le theme original, et quand j'ai entendu la version FR, ça m'a fait comme un gros choc!
Hum! les français et leur bon goût de la musique de merde!