mardi, octobre 24, 2006

Brèves de trottoirs


Je ne pars jamais au travail sans mon appareil photo dans le sac. Cela me sert d’une part à prendre d’éventuels photos de placements de mes produits, mais également à prendre sur le vif tout ce que je peux trouver insolite ou marrant sur mon chemin. Voilà donc une petite sélection de choses rigolotes. Cette première photo a été prise dans le quartier gay de Manhattan, le West Village, un nom de rue assez insolite…
Il y à un quartier à Manhattan qui s’appelle Little Italy… Plus touristique qu’autre chose, car il consiste en fait en une rue où les restaurants Italiens s’enchaînent et se ressemble… Rien à voir avec les vrais quartiers Italiens à Brooklyn ou dans le Queens…. Mais voilà sur la photo une partie de vitrine de restaurant, quelques semaines après la coupe du monde, les images parlent d’elles même. N’hésitez pas à cliquer sur la photo pour la voir en grand.


Enfin dernière petite photo amusante, qui plaira à tous les amateurs de tuning, puisque j’en ai découvert une nouvelle variante…. Le tuning de Feu Rouge. Je ne sais pas si l’on peu appeler ça de l’art, de la dégradation, mais ca à le mérite de rendre la traversée de se passage clouté amusante…. Là encore, cliquer pour voir en grand.

samedi, octobre 21, 2006

Texas : Le Rodéo de A à Z

Je termine en beauté mon récit du Texas avec cette soirée au Rodeo Arena de Stockyard…. Voilà donc un post intitulé le Rodéo en 4 parties. Car il faut dire qu’une soirée au Rodéo ce n’est pas que regarder des mecs se faire culbuter par des vachettes, même si c’est cela le plus drôle. Le show se décompose en plusieurs épreuves et étapes. Commençons d’abords par l’élémentaire… où plutôt le plus connus : La chevauchée de vachette… the bull riding.

Et nous sommes en Amérique, donc la pub à sa place au rodeo show, entre chaque épreuve, un entracte et l’affiche des sponsors… en image….

Autre épreuve impressionnante, la capture du veau. Un art qui ne s’improvise pas et demande beaucoup d’entraînement, en individuel, en équipe, entre hommes, entre femmes, il y en à pour tous les goûts. Voilà la version en individuel, l’homme face à la bête, et au chronomètre !

Et enfin le Rodéo show c’est aussi l’amusement, le divertissement, le spectacle… Vous allez le voir dans ce qui suit, il y en à pour les enfants, pour les mamans, et pour les yeux… Une bien belle soirée, à vivre en famille ou entre amis, from Texas only !



Texas, le pays où le brunch est moins cher !

Blue Mesa est notre destination du dimanche midi : Le concept sur le site : Brunch Mexicain avec buffet à volonté, et champagne à volontés également, pour la modique somme de 15 dollars.. A peine arrivée, on comprend ce qui va nous arriver… des présentoirs et des présentoirs de nourriture de toutes sortes, de la tortilla à l’œuf mimosa, de la gaufre belge au chocolate chips cookie… les assiettes vont s’enchaîner. Heureusement que le champagne est à volonté pour pouvoir faire passer tout ça.

Mais le clou de ce buffet reste l’omelette bar. Encore un concept que j’ai découvert ici, on se présente au comptoir et on demande l’omelette contenant les ingrédients de son choix. Puis on regarde la petite cuisinière exécutés nos commandes avec talents… laissons la magie des images parler.

Cela fait peut-être un peu fort de faire un post entier centré sur une omelette, mais c’était un tel travail de perfection que je ne pouvais m’empêcher d’en afficher le résultat. L’omelette bar avait beau être lui aussi à volonté, le buffet en a fini de nous avant que nous puissions aller recommander une omelette sur mesure… merci Texas et bon appétit bien sûr !

Texas : Cowboy Baby !

Et oui, qui dit week-end à Dallas dit week-end au pays des cow-boys… Même si le cheval a été remplacé par la voiture, le Texan prends toujours un malin plaisir à porter le chapeau et les bottes, quand se n’est pas toute la panoplie pour parader le week-end… Pour trouver des fringues de cow-boys ici, rien de plus simple. Des magasins entièrement dédié au style cow-boy existent, pour y acheter les bottes de ses rêves. Ici, dans l’un d’eux, c’était l’occasion de faire un petit essayage de chapeaux…


Il existe encore de ces villages qui ont su gardé une belle partie de l’authenticité du « western américain ». Cette après midi à Stockyard a été l’occasion de côtoyer de vrais cow-boys en promenades sur leurs chevaux, s’arrêtant tout de même aux feux rouges. La petite photo souvenir alors qu’ils faisaient une pause bière au bar du White Elephant, rendu lieux culte car au centre de la série Walker Texas Ranger, mais pas question pour autant de descendre de la scelle pour boire la bière !

Toujours à Stockyard, on peut faire du shopping dans les petites boutiques du coin. Là encore le magasin de meubles et décorations cow-boys n’a plus grand chose à voir avec IKEA, et le face à face avec tous ces énormes bestiaux empaillés à de quoi vous laisser bouche bée.

mardi, octobre 17, 2006

TEXAS : The Movie Tavern

L’un des concepts magiques découverts ce weekend au Texas est la Movie Tavern… A première vue, un cinéma normal, avec à l’affiche tous les grands succès du moment… Mais la première chose qui surprend, c’est le prix, 4 dollars la séance, c’est presque aussi cheap que le démoli cinéma à 10 balles de Nantes… Alors je suis Maxence et je prends mon tiquet…

Une fois dans la salle… la surprise est là. La conception est particulière : Des sièges pour s’asseoir, mais devant chaque rangée de siège, une longue table. Et sur la table, un menu. Pop Corn, boissons fraîches, avec Free Refill c’est déjà assez cool… mais il y’a aussi des vrais plats, macaronis au fromage, chicken wings, toutes les spécialités du coin. Et mon attention se porte rapidement sur la carte des boissons… au moment où un serveur s’approche pour prendre notre commande, comme au resto. Enfin je laisse la vidéo vous expliquer le concept…

Au final nous n’avons pas opté pour le pichet mais pour la formule « Chope de 38oz soit 1,25 litres de bière Shiner Bock à 15 dollars, avec la Chop à garder en cadeau souvenir », sans la voler puisqu’ils nous invitent à la garder sur le menu. Et le refill n’était qu’à seulement 6 dollars !! Et le film dans tout ça ? De sacrées fou-rires devant Open Season, des animaux qui rotent et pêtes poursuivis par un chasseur… tout ce qu’on aime quand on est en vacances au Texas !

lundi, octobre 16, 2006

Texas, Le Walmart


Et oui, à New York, pas de Walmart ! Alors quelle joie en tant que grand amateur de supermarché d’avoir enfin l’occasion d’en visiter un ! Ils vendent vraiment de tout dans cette grande surface, les classiques bien sur, mais le rayon ARMES A FEUX m’a tout de même bien surpris. C’est vrai que dans cet Etat tout le monde à un pistolet dans sa boîte à gants, on parle de « Self Defence ». Mais de là à mettre le fusil dans le cadis, ca reste impressionnant…

Ce retrouver entre deux compères d’O.B’Nite dans un supermarché, c’était l’occasion de rendre un petit hommage à nos compatriotes en France. Le rayon lettres à l’unité ne nous a pas laissé insensible, et Walmart gardera donc le temps d’un jour une petite trace de notre équipe…

Enfin, toujours dans la série, y’a que les Lillois qui comprendrons, je n’ai pas pu m’empêcher de demander à Maxence de prendre cette photo. Et oui, Crochet en anglais, c’est la broderie, l’art de l’aiguille, on est plus très loin de la pince…

Welcom To Dallas, Here We Go


Je renter juste d’un weekend fabuleux au Texas, chez le compère Maxence en stage là-bas. Beaucoup de post en prévision sur ce sujet. Mais commençons par ce qui frappe là bas, l’usage de la voiture, où devrais-je dire, la vie dans la voiture. Au Texas, on ne marche pas, même pour aller à la banque !! Voilà une petit photo de la Chase Bank, ca ressemble un peu à une station service, on a juste à baisser la fenêtre et tendre le bras pour retirer de l’argent. Une question à pauser ? Pressez le bouton et parler à l’opérateur dans le micro. Un dépôt de chèques à faire, introduisez l’enveloppe dans le tuyaux et votre enveloppe est propulsé dans le bâtiment central, magique…

Cette vie en voiture est rendue plus accessible grâce au prix de l’essence. Ici on est à la source, et les taxes ne sont pas très élevées… Résultat mois de 2 dollars pour un gallons d’essence, sachant que un gallon c’est environ 3 litres et demi, cela ne fait pas très cher du litre…

Donc le Texas, c’est des routes à pertes de vues, des villes très étendues.. Ils ont de la place et ils en profitent. Après 5 mois à New York je ne suis plus trop habitué à la voiture, alors cette petite impression de Road Trip à l’américaine pour chacun de nos déplacements était vraiment sympathique… La preuve en images…


5 Mois De Stage, Et Premier Jour Au Bureau !


Ca y est c’est officiel, Eurobrew a déménagé, mes bureaux ne sont plus en Californie mais à Boston, à 4 heures au Nord de New York. L’occasion pour moi d’aller faire un tour dans les nouveaux locaux et d’enfin rencontrer la secrétaire, la comptable, la logistic team… Toutes ces personnes que je côtoie depuis le début par téléphone. C’était donc ma première journée de stage dans un vrai bureau, amusant… A Boston, finis le metro, place à la Porsche Boxter de mon boss, la grande classe en sortant du Car….

C’était donc l’occasion de faire le point sur ces premiers mois de stages avec mes deux boss, et quoi de mieux qu’un bon homard pour discuter de tout ça…. Mon premier homard, l’occasion pour moi de faire une petite photo souvenir, admirer la serviette bavoir de rigueur pour attaquer ce genre de bestiole sur plateau de fruits de mers… un vrai régal.


Je n’ai pas pu m’empêcher de vous montrer le petit bar maison installer dans l’une des pièces de la maison de mon patron. Tout est Eurobrew, les poignées de tireuses, les bouteilles, les verres… Je suis en pourparler pour installer le même dans ma colloc…. On peut toujours rêver.

lundi, octobre 09, 2006

Dallas A New York, PART IV: Come Sail Away


Certes beaucoup de soirées pendant ces quatres jours, mais également l’occasion de se faire un beau dimanche de promenade all around New York. Et le clou du spectacle restera ce boat trip, admirer le départ du ferry qui relie Manhattan à Staten Island…

Ce petit trajet gratuit (contrairement aux bateaux à $20.00 pour les touristes qui font le tour de l’île) nous emmène au plus proche de la statue de la liberté, l’occasion de photographier cette grande dame offerte par les françaises et devenue proue emblématique de New York…




Un aller retour qui se termine en couchée de soleil sur l’ouest de Manhattan, par delà mon bon New Jersey.. les couleurs sont magnifiques, l’air de la mer est un régal, pas besoin de vraiment plus pour se sentir bien ici, une belle clôture de cette journée de balade… qui se terminera finalement au Coyote Ugly, endroit déjà longuement cité sur ce blog, où nous n’en ressortirons qu’à 5H, belle manière de clôturer cet énorme week-end entre potzos.

Dallas A New York, Part III: Des rencontres…

Ces quatre jours furent le lieu de pas mal de rencontres, à commencer par les héros de cette ville, ils bravent tous les dangers, proteger les innocents est leurs quotidiens, nos amis les policiers de New York. Toujours à l’affût à côté de leur véhicule où est inscrit leur devise "Courtesy Professionalism Respect", c’est avec une grande joie que j’ai pu avoir le privilège de prendre la pause au milieux de ces deux bons hommes.

Notez ensuite ce petit marchant de roses et sa mimique tellement proche de celle de notre cher SIM… comment résister à lui acheter l’une de ses fleurs avec un sourire aussi charmeur. Il y a de ces photos de groupes qui sont magiques, je pense que c’est grandement grâce à lui que celle-ci l’est.

Enfin, à cette petite adresse de restaurant chinois où le vin blanc est à volonté, (ce n’est pas tous les jours qu’on est entre amis ESC à New York, alors il faut bien multiplier les occasions de trinquer).Je pense que ce couple à côté de nous se souviendra longtemps de cette drôle de manière que d’utiliser les baguettes chinoises que nous leurs avons inculquée… pour ceux qui ne savent pas ce que veut dire walrus en anglais, enjoy the video.





Dallas A New York, PART II: Beer Fest

Et oui parfois il faut travailler le samedi. Au menu le New York 3rd Beer Fest, Beer On The Pier. Le principe est simple, les brasseurs et autres importateurs sont invites à faire découvrir leurs bières à une joyeuse bande de 8000 personnes qui ont payé 45 dollars l’entrée et ne semble pas vouloir que déguster.

L’événement se déroula en deux sessions de 4h, deux vagues de 4000 personnes donc. Ramenant au premier plan toute notre expérience d’Ex Bde et ces soirées organisées où nous étions derrière le bar, couplé à cette folie créatrice, cela donne une paire de chevalier du Grâle qui servent 8000 verres de Hobgoblin et Holy Grail en 4 heures.

Grande est l’ évolution de l’état de nos clients au fil des heures, mais nous tenons bon l’arbalète derrière notre rempart de bouteilles et cannettes, les gens font la queue pour venir approcher les chevaliers, nous sommes régulièrement félicités et sollicités pour la photo souvenir avec les chevaliers. Un Open Bar à New York, certes nous n’étions pas le seul bar mais c’est tout de même la consécration pour notre paire d’ex BDE que nous formons. Amen.

Dallas A New York, Part I: Hot Dogs, Dublin et Voyance...

C’est donc pour 4 jours que l’ami Maxence est monté de Dallas à New York, l’occasion de faire les 400 coups, la fine équipe Escéenne enfin de nouveau réunis après Las Vegas, pour prendre d’assaut New York. Les retrouvailles n’ont pas tardé, et se sont déroulées au Rudy’s Bar And Grill, où les pichets de bières sont servis avec des Hot Dogs à volonté. L’occasion de s’attaquer au record du japonais cité il y a quelques mois dans mon blog, mais j’avoue qu’au bout de 6, me voilà repus…

Quelques bières plus tard, à peine sortis du Rudy’s, nous nous arrêtons devant un pub irlandais, pris d’une envie de restrooms… Et là l’appel du chant est trop fort, la tentation trop grande de se remémorer la Saint Patrick et de pousser bien haut cette chanson qui résonnera jusqu’à Dublin….


Et toujours de bon pas, nous passons devant une voyante… qui a pignon sur rue : « psychic reading… 5 dollars ». Ne reculant devant rien, nous voilà assis devant la soi-disant madame Irma. Je lui demande si je vais ouvrir une cafeteria plus tard… sa réponse semble être pleine d’entrain et de puissance, elle me dit qu’elle voit du business en moi, et qu’il n’est que question de deux ans avant que j’ouvre ma cafeteria…. Affaire à vérifier, en tout cas cela lui a pris 20 secondes de parlante et moi 5 dollars, cela valait bien une photo souvenir avec la boule de cristal !

mardi, octobre 03, 2006

Aujourd’hui journée assez harassante, après une tournée dans l’Upper west side et encore 60 blocks dans les jambes, je me dirige vers 16h dans une grande surface de la bière dans le sud sud de Brooklyn où un commercial a placé 25 caisses la veille… ma mission, aller installer la tête de gondole. Mais à mon arrivée, je suis face à face avec le patron qui me saute dessus et me demande si j’ai des places pour les Yankees ce soir ??? Je ne comprends pas bien, puis il enchaîne…

« Mais qu’est ce qu’il lui a pris de m’envoyer quelqu’un à 16h de l’après midi, moi ce soir je me bourre la gueule et je vais au match de base-ball, d’ailleurs je pars tout de suite, je vais l’appeler tien ! » Et là il appelle le commercial et lui dit : « j’ai Arthur en face de moi, il me dit de te dire d’aller te faire foutre ! » et continue dans le style, lui demandant de lui payer à dîner ce soir, toujours au téléphone.
Puis il raccroche et me donne rendez-vous demain midi pour mettre en place tout ça. Je venais de me taper une heure de métro porte à porte, je l’avais donc bien là où je pense. J’appelle quand même le commercial une fois parti pour lui dire que je lui avait pas dit d’aller se faire fo***. Il n’a pas l’air étonner et me confirme que ce patron est un vrai lunatique ! Et étant à quartes stations de la plage, le temps clément, je me dis qu’à cela ne tienne, allons faire une balade, ça va me détendre.. d’où cette petite séance photo et quelques personnes sur la plage vers 17h30 ce mardi, assez étonner de voir un mec en costard sac à la main se balader sur le sable…

lundi, octobre 02, 2006

Et le travail alors ?

C’est vrai ça, beaucoup de posts sur ce blog mais qu’en est il de mon activité professionnelle ? Celle-ci se porte toujours bien, mon business sur New York est en plein boom. Le mois de septembre est un mois record, poussé par un programme de motivation du personnel que j’ai mis en place (quel plaisir de se remettre dans les affiches et les plaquettes comme au BDE) qui récompensera les meilleurs des vendeurs d’une magnifique télé plasma 23 pouces et d’un caméscope DV SONY. C’est à celui qui ouvrira le plus de nouveaux comptes (10 points par compte) et vendra le plus de caisses (1 ou 3 points suivant le type de bières). Ca marche bien, + 66% de progression par rapport au mois d’Août.


Pour moi c’est le meilleur de la saison, Septembre Octobre Novembre, des bières comme la Hobgoblin ou la Scarecrow (l’épouvantail) sont portées par l’esprit d’Halloween qui s’installe sur Manhattan. C’est l’occasion d’empiler les caisses dans les supermarchés et de mettre en place de magnifiques têtes de rayons dans les petits supermarchés de Manhattan. Parfois c’est un peu jouer au Jenga de mettre en place une tête de rayon, empiler empiler et prier pour que somehow ça tombe pas, jusqu’à présent tout c’est bien passé….

Mais pour les mauvaises langues et les esprits inquiets qui pensent que je passe ma journée dans l’alcool, je tiens à rappeler que je vends aussi de la limonade bien de chez nous, et que là aussi les affaires sont allés bon train… C’est la fin de l’été, mais il faut continuer à pousser les ventes, alors rien de tel qu’une petite séance dégustation chez DEAN AND DELUCCA, le supermarché le plus chic de Manhattan, avec sur le trottoir d’en face les plus grands couturiers Italien, en plein SOHO… la blouse était obligatoire, c’est l’uniforme de la maison, alors no comment….

dimanche, octobre 01, 2006

Galère de portable…

Superbe soirée samedi soir, deux pendaisons de crémaillère au programme, que demander de mieux… la première pendaison bien engagé, il est temps de prendre le taxi pour remonter dans manhattan. Un chauffeur un peu énervé, pas très aimable, il nous amène quand même à bon port. Je rentre dans la deuxième soirée, tout va pour le mieux, l’ambiance est bonne. Je veux sortir mon portable pour regarder l’heure, et là plus de portable…

Mon reflex est d’appeler mon numéro pour voir si la personne qui l’a retrouvé va décrocher… après une dizaine d’appels dans le vide, un homme décroche. C’est mon chauffeur de taxi, je me crois tirer d’affaire, je lui demande gentiment de me ramener mon portable… mais là il m’explique qu’il est à l’autre bout de Manhattan, et qu’il à fini sa journée… il me demande quand même combien je suis prêt à lui donner si il me le ramène.

Un peu éméché, je lui propose dix dollars, il me dit que ce n’est pas assez et me raccroche au nez en me disant qu’il rentre à Brooklyn. J’ai beau le rappeler une trentaine de fois, pas de nouvelles, et à bout, je me résigner et vais m’amuser… Ce matin je réactive mon téléphonique mobicarte, je passe une bonne quarantaine de coups fils sur mon portable, dans le vide… et vers 18h ce soir, je me résout à bloquer la ligne, en espérant que cet enfoiré de chauffeur de taxi n’a pas passé sa journée à appeler sa famille en Inde sur les frais de ma boîte… c’est mon portable de boulot, j’ai perdu tous mes numéros, heureusement tout est en double sur le palm pilot… et demain je devrais récupérer une carte… mon portable doit être quelque part dans le coin….

Fais comme chez toi chez IKEA

Samedi c’est la grande expédition, destination IKEA. La navette est gratuite, elle relie Manhattan à Elizabeth dans le New Jersey, et nous voilà chez les Suedois. Pourquoi Ikea, j’ai besoin d’une couette, les filles d’un clic clac, le motif est tout vu. Je m’amusais de voir l’IKEA à l’Américaine, pas de grandes différences avec la France, a part des tarifs en Dollars et des allées plus larges pour faire passer les obèses… on a tout testé, comme chez nous…

Le grand moment de la journée arrive avec le repas et les célèbres boulettes de viandes, j’ai pris la grosse portion, 20 boulettes, je m’en suis bien satisfait. Les courses allant bon train, on finis par arriver à la casser et on tombe nez à nez avec le panneau à droite, HOT DOG à 50 cents, vous ne rêvez pas… je ne pouvais pas dire non à cette opportunité unique de manger un hot dog à 50 cents, même avec vingt boulettes dans le bide, et arrivée à la caisse, je l’ai couronné d’un p’tit frozen yaughourt.

Mais le gros de la journée fût le retour en bus, le chauffer a un peu tiqué quand il nous a vu arrivé avec les trois chariots et les deux clic clac en kit… une fois dans la soute, le plus dur restait à faire à l’arrivée à New York, tout sortir de la station de bus, essayer de trouver un taxi qui accepte de bourrer son coffre, une drôle d’aventure…