lundi, août 28, 2006

Rangeons les bières pour un peu de culture !

Samedi pluvieux à New York, l’occasion de se faire un MUSEE ! Et oui, place à la culture, et direction le Metropolitan Museum qui longe Central Park East. Il a fier allure ce musée vu de l’extérieur, et belle surprise à l’entrée, (enfin on me l’avait dit mais quand même), les 20 dollars du ticket d’entrée sont « recommandés ». C’est à dire que c’est le prix auquel ils évaluent la place, mais le visiteur est libre de donner ce qu’il veut, prix de départ 10cents, même sur ebay y’a pas mieux !

Entrée au rabais donc, mais pas collections au rabais pour autant… C’est un muséum gigantesque sur deux étages, difficile de tout faire d’un coup. Notre après midi s’est concentré sur la magnifique collection égyptienne du metropolitan… Admirer ces sarcophages de momies, c’est de toute beauté !

Il ne faut pas oublier que nous sommes à New York, ville de la folie des grandeurs, et il faut avouer que certaines salles ont des dimensions impressionnantes. Voici une des verrières avec vue sur le parc, dans laquelle ils se sont contenté de rebâtir un bout de temple égyptien avec les morceaux qu’ils ont rapatriés d’Égypte… Il ne manquait plus qu’un peu de sable, du soleil et un chameau, une bien belle visite, et vive la culture !

dimanche, août 27, 2006

It’s Show Time!

A New York, tout le monde ne travaille pas à Wall Street, et certains ont d’autres manières de se faire de l’argent. En se promenant dans la rue, nous sommes tombés sur cette bande de trois bonshommes, qui sembler rallier les foules. Curieux, on s’approche et voilà une petite sélection vidéo des meilleurs moments de ce street show…Vous pouvez toujours essayer de refaire cela chez vous, mais j’estime que peu d’entre nous peuvent se venter de réussir ce genre de cabrioles…




Ce show laisse aussi beaucoup de place à l’humour… je vous laisse déchiffrer le petit sketch de ces trois amis du bronx… pour les moins anglophiles « Trust us ladies, give us your bags, we are from the bronx… » puis « Hey guys look, I’ve got four bags, lets go !! ».

Et comme tout chaud, ce dernier se termine par un grand final. La collecte des dollars s’est fait avant le grand final, une bonne manière d’éviter que les gens s’en aille après voir vu le show sans donner un petit quelque chose… ils sont malins.






samedi, août 26, 2006

Un p’tit tour et puis s’en vont !

Quel est le meilleur compromis pour goûter au Cosmo, le fameux cocktail New Yorkais, tout en profitant d’une vue à couper le souffle, sans doute cette adresse où nous sommes allé boire un pot hier soir… Au 47ème étage du Mariotte Marquis de Times Square, un hôtel magnifique, se tient the View Lounge.

Encore un restaurant panoramique ? Certes, mais à l’Américaine… Une fois avoir pris place près de la fenêtre, une drôle de sensation nous parcourt quand on se rend compte que les immeubles semblent tourner… En fait ce ne sont pas les immeubles mais le 47 ème étage qui est monté sur un énorme mécanisme qui fait tourner le restaurant sur lui même, à la vitesse d’une rotation par heure. On a donc successivement le droit à la vue vers tous les points cardinaux, et vers 19H30, avec le coucher du soleil, c’est l’illumination de la ville.. magnifique.

Puis vient l’heure de la re descente sur terre, dans un ascenseur en verre impressionnant qui chute en quelques secondes du 47ème au 3ème, à vous de jugez…. A couper le souffle.

jeudi, août 24, 2006

A hard day of work...

La plus parts des commerciaux de mon distributeur que j’accompagne dans leurs tournées des clients travaillent sans voiture, étant donner le trafique et la difficulté pour se garer à Manhattan. C’était le cas aujourd’hui, et comme souvent, encore l’occasion de faire une sacrée trotte. En plus d’être particulièrement longue, cette tournée à commencer en plein cœur d’Harlem, l’occasion pour moi de ressentir une légère appréhension qui ne fût pas vraiment rassurer par les propos de mon cher collègue traduits ici… « Tu sais quand il fait nuit ici, là où on se trouve actuellement (125 et Malcom X avenue pour ceux qui veulent aller faire un tour), l’ambiance est différente.. Les mecs, si ils voient un truc qui les intéressent sur toi, ils se servent, et si tu répliques, ils te démontent… ». Mais à part des petits vieux, finalement rien de bien méchant à l’horizon pour nous.

C’était donc la première partie de ma tournée, dont l’itinéraire vous a été retracé ci-desus, ça doit nous faire dans les 4-5 kilomètres. Puis nous voilà dans le métro, partis pour l’extrême nord de Manhattan, à la 217ème street (le quadrillage des rues va de 1 à 250 du nord au sud), et là c’est la zone (enfin c’est relativement désert pour Manhattan), et au milieu de la zone un mec qui s’est dit qu’il allait ouvrir un supermarché et y vendre des bières, et qui fait le plein vu qu’il y a rien autour à part des habitations… puis on redescend vers la 191eme toujours en métro et là, voilà le tunnel à traverser pour rejoindre là rue… on en voit pas le bout.
La journée est presque terminée, (bientôt 16h, en marche depuis 10h ce matin), et là dernier obstacle pour atteindre notre supermarché, dernier client sur la liste… quelques marches à monter. Je repense à Rocky vu lundi soir à Battery Park, même lui boxer professionnel et grand sportif, il avait l’air d’en baver dans ce big escalier de philadelphie, alors moi avec ce que j’avais déjà pris dans les pattes… enfin je les ai monté ses escaliers, et j’ai pas crié Adrienne une fois en haut… mais j’ai vendus trois caisses de bières !

mercredi, août 23, 2006

Petit Bonus De Milieu De Semaine

C’est le milieu de la semaine de travail, pas d’événement majeur à conter et donc l’occasion de se détendre un petit peu avec une petite vidéo de samedi soir dernier, comme certains me l'ont demandé… c’est tout ce que j’ai pu filmer avant qu’un gros videur ne vienne me faire peur en me criant dans les oreilles, « no movies allowed here ! » Donc une séquence filmée dans l’illégalité la plus totale, mais il faut s’avoir prendre des risques pour animer un blog comme il se doit. Alors bougez coyotes, enjoy !

mardi, août 22, 2006

ROCKY is back !

Un grand moment d’émotion hier soir à Battery park où se tenait la dernière projection en plein air de l’été, en plein milieu des buildings dans ce parc de la 5ème et la 42… Mais l’émotion dans mes yeux n’était pas due à la clôture de la saison, mais au film diffusé : ROOOCCCKYY

La pelouse est pleine à craquer, les gens hurlent de joie à la première apparition du beau Sylvester Stalone sur le ring. Quand le bonhomme se décide enfin à se remettre sur les rails et à reprendre l’entraînement, arpentant les rues de Philadelphie, il est soutenu par plus de mille New Yorkais en délire….

Une belle séance donc, qui se termine avec un match en 15 rounds où tous le monde retient son souffle jusqu’à la déclaration du gagnant et de ce gros bœuf au cœur tendre qu’est Rocky qui crient ADDDRRIIEENNNEE et clôture le movie. PS : Ce post était en partie dédié tester et vous faire part de cette nouvelle possibilité que j’ai trouvé pour mettre des vidéos sur mon blog…

dimanche, août 20, 2006

Quand New York Rencontre Le Texas… Le Grand Final

Bienvenu donc au Coyote Ugly, avec toujours mon cher ami Texan Aymeric in NYC for 2 days: Le principe est simple, un Juke Box avec des rythmes dansants, des consos qui commence à 2 dollars avec la cannette de Blue Ribbon Beer, et surtout des serveuses en mini mini shorts en jean, au décolleté plongeant qui montent tous les quarts d’heures sur le bar pour faire des danses toujours plus folles… et d’autres choses… Je tiens à signaler avant tout que nous n’étions pas qu’entre hommes puisque accompagnée d’Audrey et Anne, qui sont également montées sur le bar, mais dont les photos m’ont été demandé de rester dans le domaine privé.

Première animation, le « shooter bouche à bouche », le principe est simple : la serveuse prend une ou deux gorgées de whisky, les garde dans la bouche, coince la tête du client (qui a mis le prix) entre ses genoux, et lui recrache avec grâce le whisky dans sa bouche. Je n’ai pas été victime de cette technique de vente, mais j’ai été quelque peu surpris quand accoudé au bar, l’une des serveuses m’a attrapé le cou bouteille à la main pour me pencher la tête en arrière et me verser trois bonnes gorgées de whisky sec, « à l’américaine ».


Deuxième animation, « le coup de fouet impérial », ou plutôt les coups. Là encore le client est joueur et décide toujours en mettant le prix de se faire enlever le haut par l’une des serveuses, toujours debout sur le bar, puis la serveuse lui enlève la ceinture et se met à le fouetter une bonne quinzaine de fois sans relâche…

Troisième et dernière animation, le shooter « bachelorette special », car c’est le grand truc pour les petites New Yorkase qui veulent enterrer leurs vie de jeune fille de venir faire un tour au coyote ugly et danser sur le bar… La serveuse mouille son ventre, y verse une ligne de sel, tient un citron dans la main droite, un shooter de tequila dans l’autre… la bachelorette boit la tequila d’un cul sec, lèche le sel sur le ventre de la serveuse, et croque dans le citron… que du bonheur… bref une soirée qui restera dans les anales, viva New York.

Quand New York Rencontre Le Texas… L’échauffement.

Ce weekend fût un weekend particulier car marqué par la visite de mon compère Aymeric qui a fait le voyage de Dallas Texas pour venir visiter New York. Qui dit visite exceptionnelle dit soirée exceptionnelle avec une virée au Coyote Ugly mais avant, un arrêt aux stands…Il y a quelques endroits à New York qui ont su rester authentique malgré les modes, les mouvements, la flambée de l’immobilier et j’en passe… « W. H. Auden once lived next door, and Trotsky across the street. Both knew a little something about the low life, and so does the clientele of this East Village landmark.” Le guide suit en disant que c’est le bar idéal pour un chômeur à New York… Ici pas de serveuses, pas de grands discours, pas de spotlights… Un seul homme derrière le bar, il n’est pas là pour parler, pas la pour sourire, il est là pour servir de l’alcool qui fait mal.. C’est Un Dive Bar.

Le Dive Bar, c’est le bar où les gens vont pour s’accouder au bar et oublier leurs journées dans l’alcool, les doses sont fortes, les prix dérisoires… Et c’est donc là que New York et le Texas se sont retrouver… Les filles voulaient un Mojito… le barman nous a sèchement répondu, pas de ça ici, vous devriez aller ailleurs, ici c’est boire pour boire, pas pour le plaisir… Après avoir parlementé, il a fini par trouver un mélange féminin, le « tequila sunrise ». Aymeric et moi voulons un truc de costaux, il nous conseille le Screw Driver.. tournevis en anglais. Je vous raconte pas le dosage… et je ne préfère pas demander ce qu’il met dedans…

Les tournées s’enchaînent et à chaque tournée on demande au barman de charger un peu plus.. 4 dollars le verre, ce n’est pas grand chose.. toujours pas un sourire de la bar du gars qui semble se demander pourquoi on persiste ici… c’est le dive in, la pré chauffe avant le Coyote Ugly et le post qui suit…


World Trade Center : The Movie



Vendredi soir, soirée cinéma, comme à mon habitude, deux films pour le prix d’un, vive l’architecture du cinema Ricain. Je ne m’étendrai pas sur Miami Vice, une petite croûte qui se regarde, mais j’aimerai vous parler un peu de World Trade Center : The Movie. Drôles de sensations devant ce film, après trois mois à arpenter les rues de New York et notamment tout le quartier qui entoure le Ground Zero, là où il y à presque 5 ans s’élevaient les deux tours. Des tas de prises de vues d’endroits désormais familiers, et surtout une prise de conscience réelle de l’ampleur de la catastrophe… Bien sur en France il y à 5 ans cela paraissait impressionnant, mais c’est en vivant ici qu’on se rend compte de la densité de vie et de business qu’il y avait autour de ces deux tours, et du capharnaüm qu’il y a eu pendant et à la suite de ces incidents…

Le film raconte le 11 septembre en se plaçant du point de vue de deux policiers (dont l’un n’est autre que Nicolas Cage) du moment où ils se lèvent se triste jour jusqu’à leur ensevelissement sous l’une des tours, leurs survie et leur sauvetage. Bref, un bel hommage aux pompiers et policiers, et surtout une manière prenante de saisir l’ampleur de la catastrophe qui a pris quelques 2784 vies…

Cela me permet de vous montrer deux clichés pris à l’est et à l’ouest du site de Ground Zero par mes soins il y a une dizaine de jours… le nettoyage à pris environ un an, à mis en quarantaine pendant un mois tout le downtown de Manhattan de Canal Street jusqu’en bas, et c’est dans ce trou monumentale que jaillissaient les deux tours… Peu-importe l’heure du jour, les rues tous autour étaient toujours à l’ombre tellement elles étaient imposantes… maintenant c’est une énorme clairière entre les buildings. Les travaux de reconstructions ont repris mais je serai loin de voir l’ouvrage terminé à mon départ en mai prochain…

lundi, août 14, 2006

To be a model or not to be ?

Suite à ma rencontre avec la chasseuse de tête pour le casting de Banana Republic, me voilà donc devant l’immeuble de l’agence de casting entre deux clients à voir dans le quartier, il est 10h. Je ne suis pas le premier, un jeune homme tout droit sorti du magasine Elle (ou plutôt Lui) patiente sur un banc devant le couloir, la compétition ne va pas être facile. A peine mon sac remplis d’échantillons de bières posés, on me donne une fiche de renseignement à remplir : Nom, Prénom, jusque là tout va bien, mais quand il s’agit de remplir Tour de Taille ? Longueur de jambes ? Là je ne sais quoi mettre, et je décide donc de laisser cela vierge. Ca commence bien…Le temps ce fait long, je décide donc de sortir mes fiches de prospections afin d’organiser ma tournée des bars et resto de ce jour, alors que deux mannequins me rejoignent sur le banc, elles semblent un peu tendues. Drôle de situation que de se retrouver au milieu de trois mannequins, en tenu de travail, prêt à se faire prendre en photo.

Finalement c’est mon tour, on me demande d’enlever mes chaussures. Heureusement ce n’est que le début de ma journée de travail, je n’ai pas trop marché, l’odeur ne me trahira pas. Je m’assois sur un tabouret, je ne vois pas la fille qui m’avait repéré samedi. Celle qui me prend en photo semble se demander si je ne me suis pas tromper d’adresse, elle prend tout de même un premier cliché de mon buste sérieux, puis un deuxième où elle me demande de sourire. Je lève le buste, place les épaules en arrière, et fait le « beau ». Je ne vois pas vraiment l’étincelle dans son regard derrière l’objectif, tout va très vite. Elle me remercie, me dit « nice to meet you » et me souhaite une bonne journée. Même pas un « on vous rappellera », cela doit aller de soi, le monde de la mode est cruel, il n’y a pas de place pour tout le monde. Je reste donc ce soir dans l’expectative, rappellera, rappellera pas ? Je décide de garder la tête froide et de ne pas laisser tomber le monde de la bière pour le moment, mais qui sait…

dimanche, août 13, 2006

Un samedi au musée… avec Natalie Portman.

Le PS1 est l’antenne du Museum Of Modern Art de Manhattan, au Queens. Il fût notamment utiliser pour stocker des œuvres pendant la rénovation du MOMA. La grosse particularité de ce musée, c’est que en plus de la visite, il y a une énorme terrasse où tous les samedi de 14h à 21h les gens se trémoussent sur de la house en buvant des bières et du vin, avec le couchée du soleil.

Et c’est au moment d’aller visiter l’intérieur du musée que nous est apparu la belle Natalie Portman, accompagnée d’après nos observations de ses parents son frère et son body gard. La petite Natalie était habillée du plus simple appareil, un petit jean serré, des baskets et un petit top blanc. Nous semblions être les seuls à prêter attention à l’actrice qui allaient d’œuvre en œuvre comme tout le monde. C’est donc près d’une demi heure de visite que j’ai fait collé à ses baskets, anticipant la prochaine salle dans laquelle elle allait se rendre, la croisant l’air de rien… que d’émotions. Impossible de prendre une photo dans le musée, et encore moins une photo de Natalie dans le musée, donc vous vous contenterez de ce cliché pris par un fan pris la veille à New York, elle est comme je l’ai vue.


Et cette formidable après midi ne s’arrête pas là, puisque alors que la fête bat son plein, une fille d’une agence de mode en casting sauvage pour Banana Republic m’arrête sur la terrasse et me demande si elle peut prendre une photo polaroid de moi avec mon numéro, et m’invite à passer lundi au studio pour quelques photos et éventuellement être pris pour la campagne Banana Republic de septembre : 1000 à 2000 dollar la journée de photoshoot. Ne nous emballons pas, je ne suis pas le seul qu’elle a pris en photo, mais je vais quand même aller au studio lundi. On ne sait jamais, sur un malentendu…

samedi, août 12, 2006

La (les) petite(s) mousse(s) du vendredi soir


Encore un endroit paradisiaque qu’on m’a fait découvrir hier soir.A première vue en sortant du métro dans le queens, je ne saute pas de joie… mais après quelques minutes de marche à travers des rues plus ou moins accueillantes, nous voilà au bords de l’eau, sur une véritable plage, avec une superbe vue sur le East Side de Manhattan…

Ambiance bon enfant Copacabana/bar plage du Club Med, les américains ramènent leurs enfants qui gambade dans le sable, le dj passe de la bonne musique bien commerciale et dansante, alors que le soleil se couche derrière les tours, là bas à l’Ouest…


La pinte de bière est à 4 dollars, elle est bien fraîche et en plus elle vient du distributeur avec qui je travaille donc en plus de consommer je fais tourner le business… nous sommes assis sur de simples tables de pic nic comme sur le bords des autoroutes, mais il n’en faut guère plus pour être bien, un régal…

mercredi, août 09, 2006

Crazy Advertising

Dans la série, la pub sans limites, en voilà trois exemples… Le premier, c’est à la plage que cela ce passe. Sur nos plages françaises, nous ne levons même plus la tête pour regarder l’avion défilé dans le ciel, traînant derrière lui la banderole publicitaire qui vous vend le prochain passage du cirque Bouglione sur la place du village. Mais quand bien installé sur le sable New Yorkais, je vois soudain des petits nuages de fumée se dilater comme par magie pour écrire Lower Rates In NY, je dois m’avouer surpris. En fait ce sont 5 avions qui volent en parallèles et crache de manière synchro de la fumée qui va former les mots… bluffant.

Deuxième exemple, dans les toilettes d’un bar cette fois. Une pub au dessus d’une pissotière, jusque là rien de surprenant. Mais quand tout à coups j’entends une voix me dire “I know what you are looking at, do you want to know what the girls think about it ?” , là je prends peur. C’est en fait un petit capteur sous la publicité qui déclenche le haut parleur et une petite accroche avant la pub, alors qu’on est en plein arrosage…

The last but not the least, dans le metro, le Dermato du coin fait sa propre pub…C’est le Docteur Jonathan Zizmor, qui nous invite à « Now You Can Have A beautiful Clear Skin », avec une photo avant/après les soins d’une patiente qui ne paraît pas vraiment arrangée après l’opération, mais bon… imaginer votre dermato faire ça pub avec sa tête en gros plan dans le métro Parisien… Crazy Life.

lundi, août 07, 2006

Sea, Pec’ and Sun


Que faire le weekend à New York quand il fait beau? Se lever de bonne heure et partir à la plage pardi ! Même si il est possible d’atteindre certaines plages en metro, celles-ci ne sont pas les plus belles… Aussi ce samedi nous avons pris le train pour Long Beach, et qui plage dit Tshirt Ricard (gagné ou plutôt offert au tournoi de boules de New York) et balade dans la rue en tenus de baigneur jusqu’à Penn Station, la gare pour sortir de la big apple.

Le problème c’est qu’en faisant mes valises, je n’étais pas trop au courant que j’allais passer des journées à la plage, aussi je n’ai pas vraiment pris la serviette de bain adéquate et comme vous pouvez le voir sur la photo, je fais un peu pitié avec ma serviette de toilette rouge au milieu des serviettes de mes deux copines… Mais maman m’avait proposé un paréo… j’aurais dû l’écouter encore une fois.

Ce fût malgré ce manque de confort bien agréable de se mettre au soleil et de se baigner dans les vagues. Et malgré mon bronzage déjà bien formé et présent comme sur la photo, j’ai joué la carte de la sécurité et n’ai pas lésiné sur la crème solaire pour préserver sensible (la encore maman sera fière de moi en lisant ce post). Je vous laisse admirer ce corps d’athlète que je forme jour après jour à soulever des caisses de bières sous le soleil New Yorkais…

dimanche, août 06, 2006

Une bière au 16ème...


Le Rare View fait parti de ces endroits qu’on ne peut trouver qu’à New York. Ce bar a pour particularité d’être placé sur le toit d’un immeuble de 16 étages, en plein centre de Manhattan, et réserve donc une vue complètement unique et démente à ces clients… Je faisais partie des heureux clients ce vendredi soir, et c’est vrai que c’est assez bluffant… admirez plutôt cette vue sur le Chrysler Building au couchez du soleil…


Mais le régal ne s’arrête pas là puisque en plus d’offrir une vue sans équivalent, le bar offre le confort.. On peut en effet s’installer dans l’un des grands lits à baldaquin de la terrasse, et se vautrer sur les coussins en dégustant une bonne petite bière, avec comme fond la skyline (on peut deviner la ligne de gras de ciel dans le fond) de manhattan, c’est tellement beau qu’on dirait du faut sur la photo…

Là-dessus, vous rajouter la Hoogarden disponible en pression, (à 9 dollars la pinte certes, mais faut bien payer la vue) , une petite brise rafraîchissante à la tomber du jour avec une chaleur ambiante juste ce qui faut…. Bref le bonheur… J’ai envoyé cette photo au service marketing de Hoogarden, j’ai bon espoir d’être retenu pour la prochaine campagne de pub…

vendredi, août 04, 2006

My Office…


Je tiens juste à rappeler malgré ce que semble refléter ce blog que ma première activité à New York et la raison qui m’a amené jusqu’ici reste le travail. Mais là encore, étant en charge du marché New Yorkais, pour une boîte dont le siège est à Santa Monica Californie, je ne dispose d’aucun bureau sur place. Aussi, my bedroom is my office, et voilà à quoi ressemble mon lit pendant la journée, en mode travail.


Et comme tout bon vendeur de bière qui se respecte, je dois disposer en permanence de nombreux échantillons de mes produits pour pouvoir faire goûter et apprécier ses derniers à ces gens qui seront mes futurs clients. Aussi, j’ai en permanence une belle petite collection de bouteille dans un coin de ma chambre, pardon de mon bureau, mais qui ne sont bien sûr destinées qu’à un usage « purement professionnel ».


Enfin, pour que les derniers indécis après avoir goûter mes échantillons se décident, et pour rendre heureux le consommateur accoudé au bar, j’ai également tout plein de petits cadeaux à donner à mes meilleurs comptes. Tshirts, tapis de souris, portes-clefs, peluches, magnets, j’en passe et des meilleurs, qui feront bien des heureux. La poignée de tireuse et les verres sont également de rigueur pour séduire le patron…

mercredi, août 02, 2006

Combat à mort avec un cafard !


La scène vient de se dérouler, je suis encore sous le choc… J’allais tranquillement faire ma toilette du soir avant d’aller me coucher après une journée de travail sous la canicule New Yorkaise quand je tombas face à face avec la bête. Elle m’attendait, prête au combat, bien en appuis sur le balais serpillière, prête à bondir… Ma peur de côté pour l’appel du grand reporter, je fonce dans ma chambre, attrape mon appareil photo et mitraille la bête.

Curieux, je commence à bouger le balais, saisissant son extrémité, et là la bête s’échappe, s’emballe. Je comprends qu’elle cherche le contact, l’affrontement est imminent. Les secondes passent et elle se rapproche de plus en plus de mes pieds nus… J’attrape la seule arme à porter de mains, la bombe désodorisante, et je m’apprête à frapper, avant elle… Le coup est bref, direct, à quelques centimètres près elle atteignait mes pieds ! Mais la bombe la frappa au milieu du corps, coupant sec et séparant la tête et les pattes de l’abdomen.


C’est alors que je compris la robustesse du cafard, qui continuait à essayer de gambader tant bien que mal, sans abdomen, dans la salle de bain… Mais plus possible de prendre de la vitesse, je termina la victime dans un bon paquet de papier toilette… Je vais me coucher, encore des images de l’affrontement plein la tête, cette soirée est un tournant…

mardi, août 01, 2006

Harvard Contre L'ESC LILLE, le comparatif

C’est ce weekend que j’ai effectué ma première excursion en dehors de New York, destination : Boston. L’occasion de se mettre au vers dans une petite ville de la périphérie de Boston chez mon Boss, et de visiter cette charmante City. Le plus notable reste ma petite virée à Harvard.

La première impression quand on rentre dans cette université, c’est qu’il y à un peu plus de place qu’au dernier étage d’Euralille, et que c’est un peu plus verdoyant que la cours de l’ESC, malgré le gros effort au niveau des plantes vertes dans la kfet….

Concernant les ordinateurs par contre, on a pas de quoi être jaloux, j’ai l’impression qu’IBM a fait d’une pierre deux coups et que le service info de l’école s’est fait avoir comme celui d’Harvard… on notera quand même de beaux Imac dans l’entrée du centre informatique… pas en photos…
Maintenant, quand il s’agit d’aller chercher un ouvrage à la médiathèque, vue la taille de la boutique, Harvard semble avoir un peu plus de choix que notre bon vieux centre de documentation. Mais la galère, c’est de ce taper toutes ces marches pour aller chercher un bouquin, de quoi en dégoûter plus d’un, alors qu’à l’ESC, un seul couloir à traverser.

Je tenais enfin à remercier mon copain John Harvard sans qui ce reportage n’aurait pas été possible, si il n’avait pas eu la brillante idée de monter une petite école qui deviendra grande en cette belle année de 1639….