dimanche, juin 18, 2006

Les joies du SUBWAY


Les joies du Subway
Le metro à New York ne s’arrête jamais de tourner, peut importe l’heure qu’il est, on doit pouvoir rentrer chez soi en metro, en théorie…
Vendredi soir, pour la deuxième fois, mon retour en metro ne s’est pas passé comme convenu.
A l’aller j’avais mis 35 minutes pour me rendre à une soirée, il m’a fallu 2h30 pour en revenir. C’est à dire que le weekend, tout est chamboulé, et après minuit, même les lignes affichées ne passent plus aux stations en questions. J’attendais ainsi la ligne 1, après avoir errer pendant une demi heure dans les rues à la recherche d’un mac do pour soulager mon excès de bière, mais un metro numero 2 passe au bout de vingt minutes, puis un deuxième encore 25 minutes plus tard. C’est alors que le chef de station m’indique que le 1 ne passe pas ici et qu’il faut que je transfère en partant dans le 2. Je monte donc dans le troisième 2, pensant être tiré d’affaire.
Et là je tombe sur deux mexicains, l’un descend quelques stations plus loin en me disant take care of my friend, le friend en question s’assis a coté de moi... et commence a me demander en espagnol quelque chose. Très fier, je sors mon espagnol, et je fini par comprendre qu’il me demande si j’aime les hommes, je dis que non il me dit que j’ai des grandes mains, je dis que c’est vrai il me demande si le reste est grand aussi, je dis que c ce qu’on dit (tout en me disant que je ne fais que m’enfoncer…). Il me demande si les français sont chauds, puis il se penche sur mon épaule et me dis qu’il ne veut pas dormir tout seul ce soir.... arrive la 96eme pour le changement vers le train numero 1, il le prend aussi, moi qui pensait être tiré d’affaire, et me redemande si je suis seul dans mon lit ce soir, je dis que oui et que je veux le rester.... il part un peu triste en me serrant la main, et pas autre chose.... 4h50, je finis donc par arrivé à la maison, me remémorant mon erreur de la semaine d’avant en metro qui m’avait emmené au cœur de Harlem en plein milieu de la nuit, content d’être dans mon lit.

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